L'UE appelle à transporter les marchandises par bateau plutôt que par avion

Fin novembre, la Commission a publié un projet de règlement sur les emballages et les déchets d'emballages. Ce projet comprend un large éventail de propositions concernant la conception des emballages, les matériaux, la réutilisation et le recyclage, mais surtout l'article 9, intitulé "minimisation des emballages". Cet article stipule que "l'emballage doit être conçu de manière à ce que son poids et son volume soient réduits au minimum nécessaire".

Il poursuit : "L'espace vide est réduit au minimum nécessaire... pour les emballages groupés et de transport, y compris les emballages de commerce électronique, par rapport au volume total des produits groupés ou transportés et de leurs emballages de vente... et l'espace rempli par des papiers, des coussins d'air, des éponges, des mousses de remplissage, de la laine de bois, du polystyrène, des copeaux de polystyrène ou d'autres matériaux de remplissage est considéré comme un espace vide".

Les entreprises devront veiller à ce que le taux d'espace vide ne dépasse pas 40 % - et si l'emballage de vente est l'emballage de commerce électronique, les mêmes règles s'appliquent. Cette mesure a des conséquences importantes pour le secteur du commerce électronique, où les pratiques laxistes en matière de gaspillage et de surdimensionnement de colis sont monnaie courante.

Il convient de noter que, bien qu'il s'agisse d'une proposition de règlement de l'UE, elle s'appliquera bien entendu à tout distributeur britannique vendant à des clients dans l'Union européenne et il est très probable que le Royaume-Uni suivra le mouvement. La date cible de mise en œuvre est peut-être 2030, mais la question peut et doit être abordée dès maintenant. Il existe de nombreuses raisons valables de le faire, et de nombreuses commerces s'apprêtent à montrer la voie.

Les utilisateurs des lignes d'emballage automatisées Sparck Technologies' ont déjà une longueur d'avance. Grâce à la technologie de scannage, nos systèmes CVP peuvent couper, mettre en place, remplir, sceller et étiqueter un emballage de "bonne taille" ( colis ) pour tout groupe d'articles présenté, en garantissant un ajustement parfait sans utiliser de produits de remplissage. Les utilisateurs atteignent les objectifs de la Commission en minimisant l'utilisation du carton, en éliminant le remplissage des espaces vides - dont de nombreuses formes sont difficiles ou impossibles à recycler - et en maximisant l'utilisation de la capacité des véhicules, ce qui réduit l'impact environnemental par tonne-mille.

Le résultat net est une réduction des coûts de matériel et de transport, une réduction des dommages pendant le transport, ainsi qu'une expérience client nettement améliorée, tout en remplaçant jusqu'à vingt postes d'emballage manuels par seulement un ou deux opérateurs de machine, avec un débit allant jusqu'à 1 100 paquets par heure.

Ainsi, tout en soutenant pleinement les objectifs de la Commission, nous ne voyons vraiment pas pourquoi les entreprises devraient attendre 2030. Elles peuvent prendre de l'avance, dès maintenant, en sauvant la planète et leurs résultats. 2023 devrait être l'année du colis à la bonne taille.